- cordonnerie
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• 1532; cordouannerie 1236; de cordonnier1 ♦ Métier, commerce du cordonnier. — Mod. Industrie, commerce des chaussures en cuir. ⇒ chaussure.2 ♦ Boutique, atelier du cordonnier. Faire réparer ses chaussures à la cordonnerie, dans une cordonnerie.cordonnerien. f.d1./d Métier de cordonnier.d2./d Atelier, boutique de cordonnier.⇒CORDONNERIE, subst. fém.A.— Activité, métier, travail du cordonnier; mod., industrie de la chaussure. Atelier de cordonnerie. Une salle des agitées, où elles sont toutes occupées de cordonnerie (GONCOURT, Journal, 1862, p. 1150). [Accuser son] voisin qui est cordonnier de trahir la cordonnerie (NIZAN, Chiens garde, 1932, p. 59).B.— P. méton.1. Usuela) Lieu où le cordonnier exerce son activité. Une petite cordonnerie au coin de la rue; déposer, aller chercher ses sandales à la cordonnerie; la cordonnerie est fermée le dimanche; une cordonnerie sans clientèle.Rem. 1. Lorsqu'il s'agit de l'atelier de réparations (mod.), on dit plutôt chez le cordonnier que à la cordonnerie. 2. Actuellement, beaucoup d'ateliers de réparations, où, le travail étant exécuté rapidement avec des machines, le client peut attendre sur place, portent comme enseigne talons-minute ou ressemelage, plutôt que cordonnerie.b) Endroit où, principalement dans un établissement (collège, garnison, couvent, etc.), on entrepose ou range les chaussures :• Mon oncle descendait vers neuf heures; il astiquait ses guêtres dans la cordonnerie et partait seller son cheval.S. DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, p. 78.2. Rare. [P. anal. avec des termes comme quincaillerie, épicerie, etc.] Articles de cordonnerie. [Il] avait peu à peu joint à son commerce de nouveautés la bonneterie, la mercerie, la cordonnerie, même la quincaillerie (ZOLA, Terre, 1887, p. 124).Rem. On rapprochera cet emploi du sens « ouvrage de cordonnier », attesté ds Lar. 19e-Lar. encyclop.Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. depuis 1694. FÉR. Crit. t. 1 1787 propose la graph. cordonerie. Étymol. et Hist. 1236 cordouanerie (doc. cité ds d'HERBONEZ, Etude sur le dial. du Tournaisis, p. 56 ds DELB. Notes); 1532 cordonnerie (GILLES CORROZET, Antiq. de Paris, p. 144, ibid.). Dér. du rad. de cordo(u)ennier, cordo(u)an(n)ier, cordonnier; suff. -erie. Fréq. abs. littér. :15.
cordonnerie [kɔʀdɔnʀi] n. f.ÉTYM. 1532; cordouannerie, 1236; dér. du rad. de cordoennier, cordoanier, cordouannier (→ Cordonnier), et -erie.❖1 Métier, commerce du cordonnier. Mod. Industrie, commerce des chaussures en cuir. ⇒ Chaussure. || Opérations en cordonnerie : fabrication des chaussures à la main (coupe, montage, gravure, cambrure, assouplissage, finissage, astiquage); fabrication à la machine (découpage, cambrage, piqûre, montage, gravure, finissage).0 L'étonnement de Macaire sur ce point était dû à la qualité spéciale des cuirs, aux teintures dont on les imprègne en cordonnerie fine, ainsi qu'à l'abondance et à la diversité du cirage.J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. IV, VIII, p. 77.2 Boutique, atelier du cordonnier. || Faire réparer ses chaussures à la cordonnerie, dans une cordonnerie (plus cour. : chez le cordonnier). || Cordonnerie express (→ Talon-minute).➪ tableau Principaux noms désignant des magasins.♦ Rare. Articles de cordonnerie.3 Lieu (dans un collège, une garnison, un couvent) où on range les chaussures.
Encyclopédie Universelle. 2012.